Etiologie de la péri-implantite : analyse originale

Auteurs : Marc QUIRYNEN
Stefan RENVERT

Résumé :

Contexte

La thérapeutique implantaire est une stratégie de traitement bien établie et prévisible pour les réhabilitations des patients édentés partiels ou totaux. Bien que de très bons résultats à long terme aient été rapportés, des échecs se produisent, soit peu après l’insertion de l’implant, soit des années après la mise en charge. L’accumulation de plaque autour des implants déclenche une réponse inflammatoire à l’origine d’une mucosite péri-implantaire et d’une périimplantite.
D’autres facteurs comme la maladie parodontale, le tabagisme, le polymorphisme génétique, le diabète et l’excès de ciment ont été signalés comme indicateurs de risque pour le développement de la péri-implantite. Au cours des dernières années, d’autres causes potentielles de
péri-implantite ont été avancées. De plus, dans la clinique quotidienne, une grande partie du protocole strict « original » pour la mise en charge des implants s’est transformée en un protocole plus ouvert où l’« esthétique » et la « vitesse » sont devenues essentielles.

Objectif

Mettre en évidence des éléments de preuve et des controverses dans l’identification des facteurs de risque dans l’étiologie de la périimplantite. Résultats. Une revue de la littérature sur les échecs implantaires a montré un modèle de causalité multiple. Outre une microflore défavorable et une histoire de la maladie parodontale, d’autres facteurs peuvent conduire à une périimplantite.
Ces facteurs peuvent être la prédisposition génétique, le mode de vie, les maladies générales, le matériel, la technique chirurgicale, l’expérience clinique, la qualité/quantité de tissus durs et mous et les excès de ciment. Cette étude analyse, à travers des revues de la littérature, certains de ces facteurs ayant un impact significatif sur la survie implantaire.

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