Implants lisses : étude rétrospective à long terme de la survie de 700 implants (Branemark System1) avec un recul de 5 à 16 ans

Le rédacteur en chef du JPIO : P.Mattout vous conseille cet article :

Auteurs :

  • Paul MATTOUT : GEPI
  • Cristina VAIDA : GEPI
  • Brice HOUVENAEGHEL : GEPI
  • Hessam NOWZARI : 120, South spalding drive Suite 201 Beverly Hills California 90212 États-Unis Parodontologie et implantologie exclusives

Résumé : Implants lisses

But :

Les études sur l’échec et la survie implantaires font appel à de nombreux paramètres. Le but de notre travail et d’évaluer l’échec et la survie des implants lisses selon le genre des patients, leur âge, l’arcade, le site et selon le recul.

Matériels et méthodes :

Le travail porte sur 700 implants chez 136 patients au parodonte sain ou assaini qui ont été sélectionnés par ordre alphabétique dans un cabinet de Parodontologie et Implantologie exclusives. Tous les implants (à surface lisse, MK2 et MK3 du système Branemark) ont été posés par le même praticien entre 1991 et 2007 selon le protocole original décrit par Branemark (1977).

Résultats :

Quatre-vingt-quinze, neuf (95,9 %) des implants posés étaient en survie avec un recul de 5 à 16 ans.

La moyenne d’âge des patients traités était de 63,1 ans avec 97 femmes et 39 hommes. Chez les femmes un nombre plus important d’implants (482) ont été posés que chez les hommes (218). En revanche en moyenne le nombre d’implants posés par homme (5,9) est sensiblement le même que par femme (5). Les échecs sont plus nombreux chez les femmes que chez les hommes, essentiellement pour les patients de plus de 65 ans. Les échecs étaient plus nombreux dans les sites maxillaires postérieurs que dans les sites mandibulaires postérieurs ou que dans les sites maxillaires antérieurs

Conclusion :

Cette étude a permis de d’observer un faible taux d’échec implantaire (4,1%) pour des implants à surface lisse placés en 2 stades chirurgicaux avec un recul de 5 à 16 ans. Le taux d’échec implantaire était plus important chez les femmes de plus de 65 ans, alors que chez les hommes, l’âge ne semblait pas influencer le taux d’échec. Les sites maxillaires postérieurs montrent plus d’échecs implantaires que les autres sites.

 

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